La solitude perpétuelle fut ton lot, oh mon Beethoven!
Et quand l'homme à la faulx, juge,est venu te chercher
L'art pur, divin venait de rentrer dans le monde entier
Pour ne plus jamais, jamais le quitter, oh mon Beethoven
Quand ta musique au rythme marqué, fort, impétueux
Me joue la très belle symphonie en ut majeur, heureux
Et emporté je suis par l'écho des bois, des rochers
Arbres et cieux, que tu as en langage unique, créé.
Oh mon Beethoven,tu as su être aussi, intime, familier
Dans la triste quatrième en si bémol majeur renonçant
À tes fougeux, fiers emportements pour nous laisser
Une oeuvre douce et empreinte d'un passé émouvant!
Comme tu le clamais haut, mon Beethoven, il n'existera
Qu'un seul Beethoven, dont le tragique destin
Dont la cinquième nous révèle magnifiquement la fin
De ta vie mais le début d'une autre avec le vrai Maëstria!
Nicole Savard