Brûlée vive au bûcher de l'école
Où violence, haine et hostilité
Règnent en maître absolu
Je m'en vais mourir
Dans l'anonymat le plus pur
Au calvaire des jours sauvages.
J'avais un coeur, on l'a meurtri
Paroles grossières, flèches acérées
Visant à crever toute stabilité.
J'avais une âme, on l'a méprisée
Rires frustes, glaive incisif
Blessant cruellement mes
espoirs
Mes idéaux et tous mes rêves.
Je n'ai plus de pouvoir, la reine se meurt
Et je crie et je pleure
Je porte en moi un flambeau éteint
"Ma chandelle est morte
Je n'ai plus de feu."
Ouvrez, ouvrez-moi la porte
Je veux m'envoler vers des cieux
Auréolés de paix, de quiétude.
Adieu violence, adieu haine, adieu hostilité
La guerre est finie
Les armes je dépose.
Donnez-moi la main
Et ne pleurez pas
Car la vie commence
Ma vie commencera
Quand je fermerai la porte
Tournerai le dos
À jamais de ce lieu
Où j'ai perdu mon âme pure d'antan.